Reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme étant la 3è médecine traditionnelle, aux cotés de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Médecine Ayurvédique, la naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause.
Médecine avant tout préventive, la naturothérapie vise à maintenir et/ou rétablir la santé par des moyens naturels. Le naturopathe cherche à rétablir les capacités d’auto-guérison inhérents à chacun et sa démarche consiste à s’appuyer sur les points forts afin de contrebalancer les faiblesses. A cet effet, il établit un bilan de vitalité, qui n’est pas un diagnostic mais qui entend, par divers moyens, mesurer le niveau de vitalité, estimer les surcharges et les carences pour stimuler et renforcer ces capacités.
Le naturopathe a une double mission, celle de thérapeute, qui permet à la personne de retrouver la santé et celle d’éducateur de santé, par laquelle il donne des conseils d’hygiène vitale, dans le but que la personne conserve la santé sur le long terme. Un naturopathe ne doit pas créer de dépendance avec ses clients mais au contraire les guider sur le chemin de la santé en les rendant acteurs de leur propre santé, de façon autonome.
Elle repose sur 4 piliers fondamentaux qui sont les suivants :
D’abord ne pas nuire. Hippocrate le soulignait ainsi « Face aux maladies, avoir deux choses à l’esprit : faire du bien, ou au moins ne pas faire de mal ». Le rôle du médecin est d’observer et d’accompagner les symptômes qui sont souvent le signe que le processus de guérison est en marche. Supprimer les symptômes peut causer plus de mal que de bien. On parle de « transfert morbide » : la cause est toujours là, on réduit son expression au silence, elle reviendra sur un autre organe, généralement amplifiée.
La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Un corps humain en bonne santé possède en lui une capacité d’auto-guérison qui lui permet de retrouver seul la santé. Au coeur de l’organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d’y parvenir. Le rôle du médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l’accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s’y opposent.
Découvrir et traiter la cause. Allant plus loin encore, Hippocrate disait « Recherchez la cause et traitez la, recherchez la cause de la cause et traitez la, recherchez la cause de la cause de la cause et traitez la ». Le rôle du naturopathe n’est don pas de tenter d’agir sur le symptôme mais bien de remonter jusqu’à la cause de la pathologie et d’agir sur cette dernière de façon à rétablir l’équilibre naturel et faire en sorte que le symptôme n’ait plus à s’exprimer.
Enseigner. Le naturopathe enseigne à son patient les règles de fonctionnement de son corps et lui apprend à en prendre soin de façon naturelle. Les règles d’hygiène vitale concernent tous les domaines de la vie et considèrent les interactions qui existent entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel. Chaque plan est à prendre en considération pour retrouver et conserver une santé parfaite.
Soutenant ces 4 piliers, le naturopathe dispose de 10 techniques qu’il utilise en synergie, toujours dans le cadre d’une cure, mais pas forcément de façon exhaustive. Les 3 techniques majeures, fondamentales sont la nutrition, l’exercice physique et la gestion du mental. Une consultation de naturothérapie comporte obligatoirement des recommandations dans ces 3 domaines.
Les 7 autres techniques, qui ne sont pas nécessairement utilisées à chaque fois sont techniques sont l’hydrologie, la biokinesie (aussi appelée gymnastique des organes), la réflexologie, les techniques manuelles, la phytologie, la pneumologie et le magnétisme.
On ne dispose pas d’essais cliniques dont les résultats permettraient de démontrer l’efficacité de la naturothérapie en tant que système intégré. Mais plusieurs techniques et approches utilisées en naturothérapie ont fait l’objet d’essais cliniques (nutrition, balnéothérapie, aromathérapie, gemmothérapie, hydrothérapie du côlon, jeûne, etc.).
La phytothérapie (ou herboristerie) demeure toutefois la discipline qui, en naturothérapie, a fait l’objet du plus grand nombre d’études scientifiques. En 2003, une revue des synthèses systématiques d’essais cliniques ayant porté sur des thérapies complémentaires a révélé que, sur les 34 synthèses analysées, 20 avaient trait à l’utilisation de plantes médicinales1. Les suppléments couramment utilisés par les naturopathes le sont notamment contre les taux de cholestérol2 élevés et les agents infectieux.
Une modification du régime alimentaire peut permettre de diminuer certains symptômes associés au syndrome prémenstruel. Par exemple, une étude a mis en évidence l’impact de la vitamine D et du calcium sur le déclenchement de ce syndrome.
Le naturopathe va réaliser un bilan de l’individu. En fonction du profil qui en ressortira, il va proposer des mesures complètement adaptées afin de faciliter la perte de poids. La prise en charge globale (alimentaire, physique…) va permettre à l’individu d’adopter une nouvelle hygiène de vie favorable à l’élimination des graisses.
Très souvent, les allergies sont dues à un disfonctionnement du système immunitaire. Or, la naturothérapie permet de corriger en profondeur les troubles liés au système immunitaire. Des mesures diététiques, alimentaires et l’usage de certains remèdes naturels va permettre d’améliorer les allergies via le renforcement du système immunitaire de l’individu.
L’évolution du processus arthrosique est étroitement associé au mode de vie de l’individu. De plus, certaines plantes comme la griffe du diable et le gingembre ont fait leur preuves en ce qui concerne la réduction de la douleur et des symptômes de l’arthrose. Plus généralement, une modification du régime alimentaire peut réduire l’inflammation et améliorer la qualité de vie des individus souffrant d’arthrose.
Le naturopathe peut proposer à l’individu plusieurs sortes de mesures visant à faciliter l’arrêt du tabac. Par exemple, certaines plantes comme le Kudzu permettent de calmer la dépendance puisqu’elle stimule la production de dopamine. De plus, certaines plantes et compléments peuvent améliorer les symptômes du sevrage comme le magnesium pour la fatigue ou le millepertuis qui fait office d’antidépresseur.
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